L’aéroport de Doha est parmi les meilleurs du monde

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L’information, rapportée par l’Observatoire du Qatar (19 mars 2016), cite le classement 2016 du cabinet d’audit britannique Skytrax des meilleurs aéroports du monde. Pour cette année, il est de nouveau dominé par le site de Singapour-Changi mais le nouvel aéroport Doha-Hamad International (HIA) progresse de 12 places par rapport en 2015. L’aéroport de Doha est parmi les meilleurs du monde et dorenavent dans le top 10 des meilleurs aéroports du monde.

SKYTRAX

Ces dernières années, de nombreux aéroports asiatiques figurent parmi les dix premiers. À lui tout seul, le Japon classe trois de ses infrastructures dans le top 10. Selon l’ODQ, “la plus belle percée est celle effectuée par l’aéroport international de Doha, inauguré en 2014, qui passe de la 22e à la 9e place. C’est le seul pays des États du Golfe à atteindre un tel niveau, ni Dubai ni Abu Dhabi ne font partie du top 10. Le nombre de passagers voyageant par l’aéroport International Hamad a dépassé 30 millions de personnes en 2015.  L’impressionnante augmentation du nombre de passagers en seulement 20 mois est due notamment à l’offre de nouvelles destinations de la compagnie nationale Qatar Airways ainsi que des services variés proposés en première classe. Il avait dans un premier temps la capacité d’accueillir jusqu’à 28 millions de passagers par an et a pour objectif d’en accueillir plus de 50 millions en 2020. “

Ce prix vient s’ajouter aux nombreuses récompenses remportées ces derniers mois, dont le prix « du meilleur aéroport du Moyen-Orient », lors de la cérémonie  Skytrax Airport Award, tenue au

Salon Passenger Terminal Expo 2015 à Paris. Mais aussi le prix du meilleur aéroport à la première cérémonie du « Future Travel Experience (ETP) Asia Awards » qui a eu lieu à Singapour le 18 novembre dernier.

Qatar, pays où les femmes expatriées gagnent le plus

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L’observatoire du Qatar a rapporté le Jeudi, 17 Mars 2016, une étude du groupe bancaire britannique HSBC. Cette dernière, réalisée auprès de 10000 expatriées de 17 pays différents, a classé les destinations où les femmes gagnaient plus que dans leur pays d’origine.  Selon le bilan de cette enquête, Qatar, pays où les femmes expatriées gagnent le plus, se retrouve a la premiere place.

Le pays où les femmes expatriées tirent les meilleurs profits de leur expatriation.

Cette étude Expat Explorer 2015 d’HSBC vient de publier des chiffres inédits concernant les conditions d’expatriation des femmes. 

Selon cette enquête cité par l’Observatoire du Qatar, l’émirat est le pays où les femmes expatriées bénéficient de la meilleure amélioration du niveau de vie depuis leur installation. Selon l’enquête, 57% des expatriées déclarent gagner davantage d’argent au Qatar que dans leur pays d’origine, contre 56% en Suisse et 52% à Hong Kong. De même, 73% des expatriées au Qatar assurent être capables d’épargner plus que dans leur pays. L’émirat est suivi par la Thaïlande avec 67% des personnes interrogées et 63% pour la Chine. . . 

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Des réfugiés Syriens à la Sorbonne

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L’annonce, des réfugiés Syriens à la Sorbonne, effectuée en août 2015, est reprise récemment par des journaux français surpris de la somme engagée par Ali Bin Fetais al-Marri, le procureur général du Qatar et ancien élève de l’université Panthéon-Sorbonne.

C’est, en effet, à cet alumnus, docteur en droit, que Paris 1 Panthéon-Sorbonne doit d’avoir obtenu une aide financière de 600.000 euros par année universitaire, pour une durée pouvant aller jusqu’à trois ans, pour accueillir des réfugiés, de la part de l’émirat comme le rapporte Isabelle Maradan dans EducPros.fr (09 mars 2016).

 

“Pour moi, c’est la meilleure université du monde.  L’émir du Qatar est toujours prêt à l’aider sur des grands projets comme celui-là”, a assuré le quatrième personnage le plus puissant de l’État du Golfe, lors de la conférence de presse qui s’est tenu lundi 7 mars 2016, à Paris 1 Panthéon-Sorbonne.  Peu avant, le président de l’université, Philippe Boutry, s’était déclaré “extrêmement reconnaissant de l’aide financière du Qatar”, avant de préciser que l’accord ne prévoyait “aucune exigence de genre, de religion ou même de nationalité” pour les bénéficiaires. Une façon de répondre aux critiques suscitées par l’annonce du coup de pouce de Doha à la Sorbonne, en septembre 2015Le Qatar n’accueille, lui, aucun réfugié syrien sur son sol.

Selon Maradan, “essentiellement Syriens, les 111 réfugiés ou demandeurs d’asile concernés par le dispositif sont âgés de 18 à 28 ans. Parmi eux, 86 suivent un parcours d’intégration d’un semestre de formation en FLE (français langue étrangère) et 25 avaient un niveau suffisant en anglais, pour intégrer des diplômes passerelles en anglais de niveau master 1, en économie et mathématiques appliquées, ou l’aisance nécessaire en français pour suivre des études dans l’une des composantes de l’université.

67 étudiants ont commencé les cours fin octobre 2015 et 48 étudiants ont débuté leur semaine d’intégration en janvier 2016. Pourquoi Paris 1 a-t-elle besoin de 600.000 euros pour accueillir 111 réfugiés quandl’université de Strasbourg a réussi à offrir des cours de FLE à 75 réfugiés cette année avec 45.000 euros seulement ? “100.000 euros des fonds qataris servent à l’organisation du programme en FLE et à l’accompagnement des étudiants, 250.000 euros sont consacrés aux logements et aux assurances et 250.000 euros permettent de garantir des bourses et la Sécurité sociale aux bénéficiaires”, détaille-t-on du côté de l’université.

“C’est un budget très confortable. Je suis très heureux pour eux”, commente Mathieu Schneider, vice-président de l’université de Strasbourg chargé de la coordination du dispositif porté par l’Unistra. “Mais il ne faut pas tout réduire à une question d’argent, poursuit-il. On ne fait pas forcément mieux en termes de conseil et d’accompagnement avec 600.000 euros qu’avec la motivation des personnels.” Citant l’exemple de sa voisine haut-rhinoise, l’UHA (université de Haute-Alsace), qui accueille une vingtaine de réfugiés, il estime que “chacun, à son échelle, peut faire quelque chose”. L’Unistra a d’ailleurs finalement décidé de renouveler ce dispositif et compte l’étendre à 100 bénéficiaires à la rentrée prochaine, avec un budget voisin de celui de l’an dernier selon  EducPros.

 

 

 

Comment l’Algérie peut-elle sortir du modèle rentier?

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Les propositions très concrètes d’un expert : Nadji Safir sur comment l’Algérie peut-elle sortir du modèle rentier?   Il est ancien chef de département à la Présidence de la République et à l’Institut national des études de stratégie globale (INESG) et actuellement chargé de cours à l’Institut de sociologie de l’université d’Alger, consultant international et membre du conseil scientifique de l’Institut de recherche et d’études Méditerranée Moyen-Orient (Iremmo, Paris).

Il s’est prononcé lors d’une interview accordée au quotidien « Liberté » sur les contradictions et surtout les défis auxquelles fait face l’économie algérienne. Selon Algérie Focus (le 6 mars 2016), l’Algérie reste « prisonnière de sa logique rentière », l’économie nationale s’est développée sur la base d’une logique économique totalement dépendante de la rente pétrolière. Délaissant toutes les autres opportunités possibles, les responsables algériens ont toujours veillé à ce que le secteur pétrolier soit valorisé. “Sonatrach, c’est l’Algérie”, ont toujours dit les hauts responsables algériens. Une réalité, un fait, mais un fait dangereux.

C’est ce constat que fait M. Safir. Il a indiqué à ce propos que la société algérienne est “caractérisée par le rôle tout à fait déterminant et relativement durable qu’y joue la logique de la rente”. les chiffres sont là pour le confirmer : « les hydrocarbures (…) sont à l’origine de près de 40% du PIB, de 65% des recettes fiscales de l’État et de 98% des exportations de notre pays, une bénédiction durant les quinze dernières années, une véritable catastrophe aujourd’hui. En effet, la logique rentière basée sur les pétrodollars a eu pour effet néfaste  la dévalorisation les logiques d’effort, de travail, de rigueur et de mérite”, indique-t-il sans ambages.

Les contradictions de notre logique économique qui consiste en clair à construire une économie stable sur la base d’une dynamique très volatile et très instable des marchés pétroliers internationaux ont été parfaitement dévoilées au grand jour par la paralysie de notre gouvernement face à une crise qui vient juste de commencer. “L’importance du choc externe qu’est en train de connaître l’économie algérienne montre l’évidente fragilité du modèle rentier » affirme M. Safir en ajoutant que ce modèle “doit absolument être abandonné”.

L’Algérie doit changer de cap et elle n’a nullement le choix : une transition doit être amorcée pour que le pays restaure les valeurs de travail et de mérite garant d’une économie productive et surtout intelligente. L’expert a mis un point particulier à expliquer l’impotence capitale de l’industrie de la « connaissance » qui est selon lui, une composante immatérielle devenue un facteur incontournable de la production.

C’est une transition tridimensionnelle et simultanée que l’expert propose : une transition économique, une transition énergétique et une transition politique. La première doit prendre en compte, comme cela a été précédemment abordé, la nécessité de bâtir une économie solide hors hydrocarbure et que celle-là puisse être concurrentielle dans le cadre de la compétition économique mondiale. Cela dit, cette transition économique demandera selon lui, “beaucoup d’efforts et ne pourra produire d’effets significatifs qu’à moyen terme, au mieux”.

Il s’ensuit après une transition énergétique motivée principalement par trois impératifs et non des moindres : en premier lieu le gouvernement se doit de penser à l’avenir des générations futures, et ce en sauvegardant des réserves suffisantes en hydrocarbures pour ces générations futures. La solution à cette problématique est en même temps une partie de la problématique du deuxième impératif qui est celui des opportunités fournies par les énergies renouvelables notamment le solaire. L’Algérie est selon Nadji Safir concernée de façon directe par le phénomène de réchauffement climatique et l’adoption des énergies renouvelables et non seulement une manière de sauvegarder nos réserves pétrolières, mais aussi une façon de lutter contre ce réchauffement climatique global. « Cette transition énergétique ne doit pas être perçue comme relevant de simples choix techniques, mais avant tout d’une nouvelle vision des rapports que nous entretenons tant avec les générations futures qu’avec la nature ”, a-t-il ajouté.

« Enfin, une transition politique apparaît comme indispensable, dans la mesure où le système politique en place, de par les faibles performances obtenues notamment au plan économique, a clairement montré ses limites en tant que système de sélection des élites et de prise de décision pour les affaires publiques », relève le même expert. Une manière subtile de dire que les gouvernements qui se sont succédé au pouvoir ont clairement démontré leur inaptitude et leur incapacité à faire face aux problèmes et aux défis de la nation. Nadji Safir affirme à ce sujet que le régime « doit nécessairement évoluer pour pouvoir prendre en charge les diverses aspirations, qui émanent de la société, les nouvelles exigences que dicte l’économie et les profondes mutations qu’impose un monde en constante évolution ».

 

Gel de la production de pétrole

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Selon France 24, quatre des plus importants pays producteurs de pétrole, l’Arabie saoudite, le Qatar, la Russie et le Venezuela, se sont mis d’accord pour un Gel de la production de pétrole temporaire et au niveau de celle de janvier afin de calmer les marchés.

L’Arabie Saoudite et la Russie, le deux premiers producteurs de brut au monde, ont discuté du prix du pétrole à Doha, en compagnie du ministre Qatari de l’Énergie et de leur homologue Vénézuelien. Ensemble, ils ont décidé de geler la production d’or noir à son niveau de janvier, a annoncé mardi 16 février le représentant du Qatar. “Nous pensons, tous les quatre, que le gel de la production à son niveau de janvier est approprié pour le marché”, a déclaré le puissant ministre saoudien du Pétrole, Ali al-Nouaïmi.

Cette information, reprise dans l’Observatoire du Qatar, confirme que le Saoudien, dont le pays est le chef de file de l’OPEP et qui a jusqu’ici exclu toute réduction de l’offre pour soutenir les prix, a ajouté que c’était “le début d’un processus”. “Nous évaluerons dans les tout prochains mois pour décider si d’autres mesures sont nécessaires pour stabiliser le marché”. “Nous ne voulons pas d’importantes variations des prix, nous ne voulons pas réduire l’offre. Nous voulons répondre à la demande et stabiliser les prix” sur les marchés internationaux, a-t-il expliqué. À savoir si les prix bas du pétrole posaient un problème à l’Arabie saoudite, Ali al-Nouaïmi a répondu que ce n’était “pas un problème”, bien que son pays soit confronté à un déficit budgétaire record.

De son côté, le ministre du Qatar a indiqué que son pays, qui assure la présidence de l’Opep, comptait prendre des contacts “intensifs” avec les producteurs membres et non-membres du cartel, soulignant que l’initiative était “destinée à stabiliser le marché, dans l’intérêt non seulement des producteurs et des exportateurs de brut, mais aussi de l’économie mondiale”.

Il s’agissait d’une rare rencontre entre le Saoudien Ali al-Nouaïmi et le Russe Alexander Novak depuis que les prix du pétrole ont chuté pour perdre jusqu’à 70 % de leur valeur depuis la mi-2014. Le royaume wahhabite, qui entendait avec les autres monarchies pétrolières du Golfe défendre des parts de marché face à l’essor du pétrole de schiste américain, exigeait la coopération des producteurs non membres de l’Opep, Russie en tête, pour envisager une réduction de l’offre et tenter de soutenir les prix. La réunion pétrolière à Doha intervient alors que, parallèlement, de vives tensions opposent sur la crise syrienne la Russie, alliée du régime de Damas, et l’Arabie saoudite qui soutient des groupes armés hostiles au président Bachar Al-Assad.

Après l’annonce de l’accord de Doha, le cours du baril de Brent de la mer du Nord, la référence européenne du brut, ralentissait un peu la cadence : il s’échangeant dans la matinée à 34,20 dollars, en hausse de 81 cents par rapport à la clôture de lundi.

Source : France24.